A l'instar de tous les Familles Religieuses, Serigne Cheikh Dieumb FALL a eu sa part dans les travaux de Khelcom, édition 2007.
Le Khalif Général des BayeFall a été affecté aux Daara 1, 2 et 3 respectivement dénommés Djannatul Mahwâ, Darou Tanzil et Touba Belel.
Dès que les zones d'affectation ont été délimitées, les BayeFall ont transformé, en un temps record, des hectares de broussailles désolées en de véritables villages tout à fait habitables.
Un marché avec tous les produits dont on peut avoir besoin en de pareilles circonstances : légumes,viandes, poissons, biscuits, riz, café, thé...
Même des boissons glacées ainsi que des pains de glace sont disponibles.
Ainsi qu'une gare routière où l'on peut emprunter des véhicules pour différentes destinations.
Là, plusieurs centaines d'hommes, femmes et d'enfants évoluent, chacun avec des tâches bien précises.
Les hommes s'occupent des travaux de nettoiement des champs, objet de la présente campagne.
Le travail consiste à nettoyer les champs,
C'est-à-dire débarrasser les surfaces à cultiver de tout fourrage, racines ou autres plantes pouvant gêner le soc des charrues.
Ils quittent le camp tôt le matin, marchent jusqu'au aux champs ou ils pesserons la journée et ne rentrent au campement que vers 18h.
Les femmes restent au camp où elles s'occupent essentiellement de la cuisine.
Dans ces campements, en moyenne 70 Kg de riz sont quotidiennement préparés pour le repas servi vers 17h.
Pour le repas du soir, on prévoit en moyenne 40kg de riz. Ce qui fait plus de100kg de riz par jour.
A cela, il faut bien entendu ajouter le café, le sucre et le pain nécessaires au petit déjeuner.
Les femmes s'occupent également de la corvée d'eau. Ce sont elles qui approvisionnent le campement à partir d'une borne fontaine branchée à l'un des forages du périmètre de Khelcom.
Et il en est ainsi dans tous les autres campements où évoluent les autres familles religieuses.
Aujourd'hui, cependant, les conditions de travail se sont beaucoup adoucies dans les 15 Daara de Khelcom.
A l'heure actuelle, une route impeccable, l'eau courante, le téléphone et l'électricité rendent la vie beaucoup plus falice par rapport aux premières années de le fondation de Khelcom.
Puisse DIEU octroie à Serigne Saliou MBACKE la longévité et la santé nécessaires à la finition de ses projets.