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sante mame cheikh ibrahima fall
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sante mame cheikh ibrahima fall

VIP-Blog de mbawor2
  • 126 articles publiés
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  • Créé le : 23/05/2006 18:44
    Modifié : 22/08/2012 04:38

    Garçon (25 ans)
    Origine : touba paléne
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    s saliou mbacke

    14/08/2007 19:34

    s saliou mbacke


     

    La MOURIDIYA

    06/09/2006 16:37

    La MOURIDIYA


    La MOURIDIYA [le mouridisme], enseignée par Cheikh Ahmadou Bamba, est un ensemble de pratiques cultuelles et de règles de conduites [un soufisme] basées sur l'amour et l'immitation du Prophète Mouhammad [Paix et Salut sur Lui] et dont la finalité est le perfectionnement spirituel.

    Le soufisme ne constitue pas à proprement parler un mouvement confessionnel du genre Sunnisme ou Chiisme, mais plutôt un style de vie et un ensemble de croyances et de pratiques cultuelles qui tirent leurs origines du Prophète (PSL).

    Le mouvement soufi a été traversé par deux tendances.
    Une première basée sur l'interprétation littérale du Coran, de la Sunna et qui a donné naissance à des soufis vivant détachés de toute relation avec le terrestre, en état de quasi marginalité. Ils étaient surnommés les "shariatiques".

    L'autre tendance est dite "mystique" et préconise une interprétation symbolique ou allégorique des textes sacrés dont elle recherche le "sens ésotérique", caché. C'est à cette seconde tendance que s'apparente l'enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba.

    Pour Cheikh Ahmadou Bamba, il serait illusoire et même dangereux de se jeter dans le mysticisme sans satisfaire à certaines conditions. Il faut d'abord s'instruire dans la religion et faire siennes les principes islamiques de base à savoir comment prier, comment jeûner, etc..., comment on règle sa conduite d'après la Sharia (prescription divine) et la Sunna (enseignement du Prophète -PSL).

    La compagnie d'un guide parfaitement valable s'avèrera indispensable pour orienter le disciple, lui inculquer l'éthique musulmane, le droit islamique. Une fois ces principes assimilées, la porte est ouverte au mysticisme ("tassawuf" ou soufisme).

    La mystique de Cheikh Ahmadou Bamba repose sur la fidélité scrupuleuse aux actes cultuels, la droiture, la pureté, le dévouement [à la société] dans la lignée pure de l'orthodoxie musulmane. Cette soif de spiritualité se traduit par:

    • une solide instruction (une bonne connaissance de la théologie, de l'exégèse du Coran, des sentences du Prophète (PSL) et du droit islamique)
    • une pratique constante du "zikr" (répétition des noms d'ALLAH)
    • une pratique continuelle de la prière surrérogatoire.
    • une mortification prolongée (diminution de la quantité superflue de nourriture, du sommeil, des paroles, ...).

     

    Au delà du souci de former un ordre religieux (confrérie), Cheikh Ahmadou Bamba s'est avant tout soucié de ce que doit être le musulman, de ce qui constitue généralement sa vie spirituelle, des devoirs qui lui incombent dans les diverses circonstances de sa vie.

    Si l'on se réfère aux écrits de Cheikh Ahmadou Bamba, le mouridisme constitue un cadre d'élévation spirituelle et sociale du musulman et le disciple du Cheikh (le mouride) est le musulman qui "travaille" les trois composantes de la religion musulmane:




     
         


         
     

    L'évolution de Touba et les missions des khalifs

    06/09/2006 16:26

    L'évolution de Touba et les missions des khalifs


    L'évolution de Touba

     

    Fondée en 1887 par Cheikh Ahmadou Bamba, la ville de Touba connaîtra de 1887 à 1927 une certaine stagnation dans son développement, causée par les nombreux démêlés entre les autorités coloniales et le Cheikh, souvent l'objet de déportations ou de mises en résidence surveillée afin de briser son influence grandissante dans la colonie française que constituait le Sénégal de la fin du 19è siècle.

    Dès lors, le peuplement qui commençait à se former autour de Touba se dispersait au fur et à mesure que l'absence du Cheikh se prolongeait et Touba ne se distinguait pas particulièrement des autres centres de la foi mouride. Certains d'entre eux, à l'instar de MBacké et Darou Salam, pesaient d'ailleurs plus lourd par leur population et leurs fonctions.

    C'est à la disparition de Cheikh Ahmadou Bamba en 1927 que Touba allait commencer une ascension vers un destin exceptionnel. La présence du mausolée du vénéré Cheikh et l'installation sur le site de sa famille auparavant disséminée en divers villages devait y attirer des pèlerins en nombre croissant dont certains finirent par y rester à demeure.

    N'ayant aucune contrainte spatiale sauf au Nord où son expansion est freinée par la ville de Mbacké, Touba s'étend à un rythme jusqu'ici inégalé en Afrique.
    Le taux de croissance d'occupation des terres était de plus de 3% en 1990. Il est projeté à 8% d'ici à l'an 2010.

    L'occupation spatiale de Touba qui était de 755 hectares en 1887, est passé en 1975 à 1926 hectares. En 1988, elle est de 3600 hectares. Les projections les plus basses pour l'an 2010, sont de 12 000 hectares (11912 ha) faisant de Touba la plus importante ville du Sénégal à cette date du point de vue superficie occupée, dépassant ainsi la Communauté Urbaine de Dakar qui occupe actuellement 8.000 hectares des Mamelles des Almadies à Bargny.

    Parallèlement, le taux d'évolution démographique suit la même pente ascendante. Des 3,2% annuel actuel, ce taux est projeté à 12% pour la période 2010. La population de la ville sainte est estimée aujourd'hui à plus de 600 mille habitants. Celle-ci était déjà de 132.399 habitants en 1989, tandis que la capitale administrative dont dépend Touba, Diourbel, n'hébergeait dans le même temps que 76.000 habitants.

    Pourtant, Touba, créée en 1887 par Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le guide spirituel du mouridisme, n'a été ni un point d'appui à la pénétration coloniale au Sénégal comme l'ont été Saint-Louis ou Dakar, ni un centre administratif ou à vocation originellement économique, encore moins un centre adossé à une voie importante de communication.
    La cité ignore l'occupation anarchique des sols et les dérives sociales auxquelles expose généralement la croissance urbaine précipitée dans les pays en voie de développement.

    Le catalyseur du développement de Touba est à chercher dans le dessein de cité islamique modèle que lui a dévolu son fondateur. C'est cette singularité qui explique la dimension essentielle de Touba dans le patrimoine spirituel des mourides et dans le sacerdoce des différents khalifs qui ont eu à jouer le rôle de guide du mouridisme depuis la disparition de Cheikh Ahmadou Bamba en 1927.
    En sa qualité de continuateur de l'oeuvre de Cheikh Ahmadou Bamba et donc garant de l'ordre matériel et moral régnant dans la cité, c'est le khalif en exercice qui incarne l'instance où se définissent les choix d'aménagement de la cité.

    Ainsi, le premier khalif, Cheikh Mouhammadou Moustapha MBacké, bien qu'ayant exercé pendant la période difficile de l'entre deux-guerres, a réussi à sortir Touba de l'anonymat comme lieu géographique. Ses deux actions les plus marquantes auront été le démarrage des travaux de la Grande Mosquée et la mise en place de l'embranchement de la voie ferrée Diourbel-Touba.

    L'extension de Touba s'est poursuivie sous l'exercice du khalif El Hadji Fallou MBacké qui a impulsé un début d'urbanisation moderne à la cité. Mais l'on retient surtout de son exercice les deux évènements majeurs que constituent l'achèvement et l'inauguration de la Grande Mosquée en 1963 et le rapprochement de la gare ferroviaire à 500m de la Grande Mosquée pour faciliter le mouvement des pèlerins lors du Grand Magal de Touba.

    C'est avec l'avènement du 3ème khalif de Touba (Cheikh Abdoul Ahad MBacké) qu'une étape décisive a été franchie dans la croissance de Touba. En effet, entre 1968 et 1989, l'espace urbanisé est passé de 1129 à 3600 ha.






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